6000 à 5000 av JC | Début du néolithique au nord de la mer Noire en Ukraine et sud de la Russie. | 6200-5000 : néolithique de type Djeïtoun (Djeïtoun, près d'Achkhabad au Turkménistan). | ||||||
A l'ouest : culture de Boug-Dniestr. A l'est, cultures de Dniepr-Donetz et de Sursko-Dniepr au nord de la mer d'Azov ; cultures de Seroglazovo et d'Agidel sur la moyenne Volga. Début de la domestication du cheval (Agidel). | ||||||||
5000 à 4500 av JC | Phase I de la civilisation des Kourganes (tombes à tumulus). | 5200-4800 : proto-chalcolithique (Anau 1 A)
(Anau près d'Achkhabad au Turkménistan). |
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Civilisation
essentiellement lithique. Culture de Sredniy Stog II sur le Dniepr. Cultures
de la Samara (prolongeant celle de Seroglazovo), puis de Khvalynsk sur la
moyenne Volga. Les habitants de la Samara seraient les premiers
Indo-européens connus. Début du chalcolithique (du grec khalkos, cuivre) vers -4500. |
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4500 à 4000 av JC | Phase II de la civilisation des Kourganes : | 4800-4000 : chalcolithique ancien ou Namazga I. (Namazga Depe lieu situé au Turkménistan, au pied du Kopet Dagh.) |
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Culture de Sredniy Stog II entre Dniepr et Don (continuation de la phase Kourgane I), à l'ouest de Khvalynsk. Poussée des Indo-européens vers l'ouest, dans la région du bas et du moyen Danube, puis Hongrie, Macédoine. C'est la 1ère vague d'émigration (de -4500 à -4300). L'indo-européanisation de l'Europe ancienne commence au Vème millénaire. | ||||||||
4000 à 3500 av JC | Phase III de la civilisation des Kourganes : | 4000-3500 : chalcolithique moyen ou Namazga II. |
Culture des Kourganes s'étend en Asie | |||||
dans le kourgane de Storozhevaja Mogila sur le
bas Dniepr : char à 2 roues le plus ancien connu. Site de Dereivka sur le
Dniepr (environ -4500-3500). Vague II d'émigration en Europe de -3500 à -3200 (jusqu'en Allemagne). Les cultures de l'Europe Centrale sont détruites et remodelées par les Indo-européens. Culture d'Usatovo (Ukraine). Culture de Cernavoda II (Bulgarie). |
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4000 à 2000 av JC | Indo-européens établis au sud de la mer d'Aral (cimetière de Tumek-Kichidzik). | |||||||
3500 à 2200 av JC | 3500-3000
: chalcolithique récent ou Namazga III. |
3500-2200 : Civilisation d'Afanasievo (i-e) dans le bassin de l'Ienisseï, au nord de l'Altaï ; | ||||||
elle s'est étendue au sud-est et
a donné naissance à la culture de Keremchi en Dzoungarie, laquelle à son tour
est à l'origine de celle de Qäwrighul dans le Xinjiang ("momies"
découvertes lors de fouilles à partir de 1970, certaines datant de -2000).
Cette dernière est à l'origine de celle des Agni-Koutchéens
(Tokhariens). La culture d'Afanasievo disparaît en -2200 submergée par une culture est-asiatique dite d'Okunievo. |
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3000 à 2000 av JC | Phase IV de la civilisation des Kourganes : | 3000-2500 : Bronze ancien ou Namazga IV | ||||||
Vague III de l'expansion géographique des
Indo-européens. Culture ses Amphores globulaires (Pologne du sud), culture
des Haches de combat et de la Céramique cordée entre les Carpates et la
Scandinavie, culture du Vase Campaniforme en Europe occidentale. Culture de
Fatyanovo en Russie centrale. Culture des Tombes à puits, puis des Catacombes
et de Poltavka à l'ouest et à l'est des anciennes cultures de
Khvalinsk-Sredniy Stog dans la région Volga-Oural. La culture de Poltavka
(entre -2700 et -2100) apparaît comme la dernière culture commune aux
Indo-Arya indivis. Après -2000 arrêt de l'expansion directe de la culture mère des Indo-européens, expansion des cultures filles c'est-à-dire des Indo-européens historiques. Dès cette époque des langues très proches comme l'ancien indien et l'ancien iranien sont déjà séparées. Apparition de l'épée comme arme. |
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2500 à 1800 av JC | 2500-2200 : Bronze moyen ou Namazga V | 2000-1800 : civilisation de l'Oxus ou BMAC (acronyme anglais de "complexe archéologique bactriano-margien"). | ||||||
Formée par des peuples originaires de la région de la Volga (culture de Poltavka). Le territoire est peuplé par les Arya proto-Indiens (nord Afghanistan et Tadjikistan). Expansion vers l'Inde (-2000 -1800) ce qui cause l'effondrement de la civilisation de l'Indus et la naissance de l'Inde "indo-aryenne". | ||||||||
2300 à 1000 av JC | 2200-1800 : bronze récent (Margiane, phase Gonur) | 2300-1000 : Expansion de la culture d'Andronovo | ||||||
Gonur Depe sud-est du Turkménistan ("Namazga VI") | (vallée
de l'Ienisseï), dans toute la Sibérie occidentale et en Asie centrale de
l'ouest. Territoire peuplé par les Arya (proto-Iraniens ; sont les ancêtres des Indo-Iraniens). Se poursuit au 1er millénaire par les cultures scythes qui sont de langue iranienne. |
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1800 à 1500 av JC | 1800-1500 :
bronze récent (Margiane, phase Togolok). Togolok au Turkménistan ("Namazga VI") |
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1500 à 900 av JC | Les hommes d'Andronovo (i) | 1500-1100 : fer ancien (Yaz I,
Turkménistan) 1300-500 : Dehistan archaïque (Turkménistan rive Caspienne) |
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déferlent sur la Bactriane, contournent le Kopet Dag, détruisent la culture de Namazga et s'installent en Iran. Leurs descendants sont les Iraniens actuels. | ||||||||
1200 av JC | Les Cimmériens (i-e) commencent à occuper la steppe du sud de la Russie | 1100-329
: âge du fer récent, période pré-achéménide et achéménide (Yaz II-III) |
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700 av JC (du 7ème au 3ème siècle av JC) |
Les Scythes (i-e) venus du Kazakhstan - où restent | |||||||
leurs
cousins Saka ou Saces (i, famille i-e) - s'installent au sud de l'Ukraine à
la place des Cimmériens. A l'ouest des Scythes, au nord de la mer Caspienne, du 7ème au 4ème siècle av JC, se trouvent les Sauromates (i-e). Art animalier des steppes (Collection sibérienne du Musée de l'Hermitage, Saint Pétersbourg). |
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628 à 551 av JC (ou 640 à 563 | Vie de Zarathustra ( ou Zoroastre), | |||||||
ou 660 à 583 av JC) | né
au nord-est de l'Iran, peut-être au Kharezm ou en Bactriane. Réformateur de
l'ancienne religion iranienne, devenue depuis la religion mazdéenne ou
zoroastrienne. Auteur des textes sacrés appelés "Gatha", qui sont
une des parties du texte sacré, l'Avesta. Le
dieu suprême, Ahura Mazda, s'oppose aux forces du Mal. Culte du feu
(la lumière) qui ne doit jamais s'éteindre, pratiqué sur les autels du feu ou
pyrées. Bien que religion monothéiste, reste des pratiques antérieures
(sacrifices à Mithra, absorption du haoma qui est un breuvage d'immortalité). Les morts sont
exposés au sommet des tours du silence jusqu'à dessèchement ou dépeçage par
les vautours. Les prêtres sont appelés Mages. |
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Développement
de cette religion au Sistan (Perse), en Sogdiane, puis surtout sur l'ensemble
de la Perse sous les Sassanides. Aujourd'hui les descendants des mazdéens sont les Guèbres en Iran (à Yazd, à Kirman) et les Parsis en Inde (à Bombay). Site archéologique : Takht-i Sangin (Tadjikistan, rives de l'Amou Daria), monumental temple du feu zoroastrien du 4ème siècle av JC (époque hellénistique, gréco-bactrienne - site situé près de l'emplacement où a été découvert le trésor de l'Oxus dont une partie se trouve au British Museum. Selon une autre opinion, le temple aurait été érigé pour célébrer le culte local du dieu Oxus.) |
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566 à 480 av JC (?) | Vie de Sidharta Gautama Çakyamuni, le | |||||||
Bouddha historique. Expansion du bouddhisme au nord de l'Inde et dans les oasis du bassin Tarim, à partir du 2ème siècle avant JC et au 1er siècle après JC (depuis le royaume kushan de Kanishka). | ||||||||
551 à 479 av JC | Vie de Kong Fuzi (Confucius) | |||||||
550 à 331 av JC | Empire
perse des Achéménides. |
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Astyage,
roi des Mèdes (ancêtres des Kurdes, i-e) est vaincu par son petit-fils Cyrus
II et son royaume est intégré dans celui des Perses. Cyrus II fonde l'empire perse des Achéménides en 550 av JC (capitales Ecbatane, actuelle Hamadan, et Pasargade, puis Persépolis et Suse, religion zoroastrienne). Deux des vingt satrapies de l'empire se trouvent en Transoxiane ( la Sogdiane et la Bactriane). Fin de l'empire achéménide en 331 av JC, suite à sa conquête par Alexandre le Grand. |
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484 à 424 av JC | Voyage du Grec Hérodote chez les Scythes (nord de la Mer Noire) | |||||||
401-400 av JC | Expédition en Asie Mineure | |||||||
des Dix Mille mercenaires grecs pour soutenir une révolte contre le souverain perse Artaxerxès, et retraite racontée par Xénophon dans " l'Anabase ". | ||||||||
334 à 327 av JC | Conquête de l'Asie centrale | |||||||
par Alexandre le Grand, en commençant par l'Afghanistan, franchissement de l'Hindu Kuch, puis de l'Amou Daria (Oxus), prise de Samarkand (dans le pays alors appelé Sogdiane), traversée du Syr Daria (Iaxartes), fondation de la ville de Khodjent (ex-Leninabad) dans l'actuel Tadjikistan sous le nom d'Alexandrie Eschatè, retour à Bactres où il se marie avec Roxane (Sogdienne) fin 328 (prélude aux noces de Suse où 10 000 Grecs sont mariés à 10 000 Orientales en 324), puis conquête des Indes jusqu'à l'Indus en 327. | ||||||||
320 à 185 av JC | Chandragupta fonde la dynastie | |||||||
Maurya
en Inde. Apogée du royaume lors du règne de son petit-fils Ashoka (268-233 av
JC), qui se convertit au bouddhisme. (édit d'Ashoka écrit en araméen et en grec, composé vers 260 av JC et trouvé en 1958 près de Kandahar en Afghanistan) |
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305 av JC | Séleucos fondateur de la dynastie des Séleucides, capitale Antioche sur Oronte (actuelle Antakya en Turquie). En 304 il noue des relations d'amitié avec Chandragupta. | |||||||
fin du 4ème et début du 3ème siècle av JC | Sépultures de Pasyryk dans l'Altaï, peut-être yuezhi (yue-tche, | |||||||
i-e), mais un dessin de tête a un aspect mongoloïde. Au nombre de 5, elles furent découvertes en 1929 et 1947. Ces tombes gelées ont conservé des tissus, du feutre, du cuir ou de la peau humaine tatouée. Objets influencés par l'art achéménide et celui de la région de l'Ordos. | ||||||||
du 3ème siècle av JC au 7ème siècle ap JC | Culture indo-européenne (et bouddhique à partir du 3ème siècle ap JC) | |||||||
dans les oasis du bassin du Tarim, région
appelée également Sérinde par les archéologues (Sères = nom gréco-romain des
Chinois, d'après "serica" = la soie, + Inde ). Les langues parlées sont indo-européennes : le koutchéen, l'agnéen, appelées également tokharien, bien que ce terme prête à confusion avec les habitants du Tokharestan (Yuezhi) aux 1er-3ème siècle ap JC, et le khotanais (langue iranienne). Le koutchéen a dû être parlé au moins jusqu'au 10ème siècle dans le bassin du Tarim. Les oasis (Turfan, Karachar, Kucha, Kachgar au nord du Taklamakan, Chanchan ou Loulan/Miran, Khotan, Yarkand au sud) sont au cœur de la Route de la Soie. Ce fut le lieu de pénétration du bouddhisme de l'Inde vers la Chine à partir du 2ème ou 3ème siècle ap JC. (fresques de Bezeklik près de Turfan, fresques de Kizil près de Kucha.) |
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Les Tokhariens | La civilisation tokharienne | |||||||
250 av JC | Les Xiongnu (ou Hiong-nou ou
Khunnu) sont installés |
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sur le haut Orkhon et le haut Kéroulen. Appelés Hou ou Xiongnu par les Chinois (ou Khunnu en mongol), ce sont peut-être les ancêtres des Huns (c'est un peuple turc pour Paul Pelliot). C'est le premier empire des steppes connu. | ||||||||
250 av à 224 ap JC | Empire des Parthes, | |||||||
dynastie des Arsacides (peuple apparenté aux Scythes) fondée par Arsakès. Capitale Nisa (sud-est Caspienne, dans l'actuel Turkménistan), puis Ctésiphon sur le Tigre. | ||||||||
250 à 200 av JC | Les Sarmates (i-e) émigrent | |||||||
vers l'est, de l’Aral vers le nord du Caucase et la steppe russe. Ils refoulent les Scythes en Crimée. Ils sont de même race que les Scythes. Ce sont les ancêtres des Alains, eux-mêmes ancêtres des Ossètes actuels. | ||||||||
250 à 130 av JC | Fondation du royaume gréco-bactrien à Bactres | |||||||
(actuelle Balkh, Afghanistan) par Diodote 1er
en 250 av JC, suite à démembrement du royaume séleucide. La dynastie se
maintiendra jusque vers 170 av JC et sera prolongée par Eucratidès 1er et sa descendance jusqu'à la conquête de la
Bactriane en 130 av JC par les Yuezhi (ou Yue-tche), fondateurs du royaume
des Kushan. Le roi indo-grec Ménandre 1er (Milinda dans la tradition hindoue, il régna de 155 à 130 av JC), parvint avec ses troupes jusqu'au Gange et fonda un royaume des Grecs orientaux (ou royaume indo-grec), capitale Singala ou Sialkot. Il se convertit au bouddhisme ; il est à l'origine du livre "Milindapândra", dialogue avec un moine bouddhiste. Le dernier roi grec à Sialkot, Staton II fut vaincu par l'indo-scythe Rajuvula en 10 ap JC. Fouilles de la ville grecque d'Aï Khanoum, sur la rive afghane de l'Amou Daria, ville envahie par les Saces en 145 av JC, puis par les Yuezhi (ou Yue-tche). Au Pakistan, fouilles de la ville de Taxila (près d'Islamabad), qui fut notamment indo-grecque, puis kouchane. |
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221 à 210 av JC | Empereur Qin Shi Huangdi, |
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premier empereur de Chine (construction de la Muraille de Chine), dynastie des Qin (Ts’in). | ||||||||
210 av JC | Mort du premier chan-yu (roi) des Xiongnu (ou Hiong-nou ou Khunnu) connu : T’eou-man (ou Tu Men). | |||||||
210 à 174 av JC | Règne de Mao-touen (ou Mo Dun), fils | |||||||
du précédent. Il fut un chef d ‘envergure. Il attaque la Chine et se marie avec une fille de l'empereur chinois. En 201 av JC, les Xiongnu (ou Hiong-nou ou Khunnu) s'installent dans l’Ordos, le nord du Shanxi et du Hebei. | ||||||||
206 av à 220 ap JC | Dynastie chinoise des Han, fondée par Liu Bang (ou Gaodi ou Gaozu). | |||||||
170 av
JC à 25 ap JC |
Les Yuezhi (ou Yue-tche, i-e), installés | |||||||
au Gansu, sont vaincus en 170 av JC par les
Xiongnu (ou Hiong-nou ou Khunnu). Le roi des Yuezhi est tué et son crâne est
transformé en coupe à boire. Les Yuezhi (ou Grands Yuezhi) quittent le Gansu
et fuient vers l'ouest, en passant par le bassin du Tarim, puis le bassin de
l'Ili où ils rencontrent les Wusun (ou Wou-Souen) aux yeux bleus et à la
barbe rousse, puis la Transoxiane et arrivent enfin en Bactriane. Là, ils
achèvent de détruire le royaume gréco-bactrien et ils fondent la dynastie des
Kushan (ou Koushâna ou Kouchanes). Les Yuezhi font fuir les Saka (ou Saces) au Séistan - pays des Saka -, dans le sud de l'Afghanistan, dans l'antique Drangiane. Les Yuezhi (ou Yue-tche) sont aussi appelés : Tokhares (d'où le nom de Tokharestan ou Tokharistan donné à la province de Bactriane) ou Indo-Scythes. |
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136 av JC | En 138 av JC, l'empereur Wudi (140-87, dynastie Han), | |||||||
envoie auprès des Kushan un ambassadeur, Zhang Qian, lequel traversera le territoire des Xiongnu (ou Hiong-nou ou Khunnu). Ouverture de la Route de la Soie en 136 av JC selon une tradition chinoise. Cette route va de la Chine (Xi'an) aux rives de la Méditerranée (Antioche). Elle permet l'acheminement des marchandises, jusqu'à sa disparition au 16ème siècle, concurrencée par la voie maritime. Elle a fait la richesse des villes situées sur son parcours, notamment les oasis du bassin du Tarim. | ||||||||
121 av JC | L'empereur Wudi (140-87, dynastie Han) | |||||||
chasse les Xiongnu (ou Hiong-nou ou Khunnu) du Gansu. | ||||||||
102 av JC | Expédition militaire chinoise | |||||||
(sous le règne de l'empereur Wudi) au Ferghana. (retour après destruction de la capitale et l'octroi d'un tribut de 3000 chevaux de Transoxiane, plus grands que les petits chevaux de Prjewalsky) | ||||||||
54 av JC | Défaite du consul romain Crassus | |||||||
à Carrhes (en Turquie actuelle, près de la frontière syrienne) contre les Parthes. 20 000 soldats romains sont tués et 10 000 faits prisonniers et déportés à Antioche de Margiane (actuelle Mary au Turkménistan). | ||||||||
44 av JC | Une partie des Xiongnu (ou Hiong-nou ou Khunnu) émigre à l’ouest, vers l’Aral : | |||||||
ce sont les Huns Occidentaux, dont le trace ne
se retrouve qu’en 375 (les Huns d’Attila). En 36 av JC mort de Tche-Tche, chef Xiongnu (ou Hiong-nou ou Khunnu), décapité par les Chinois qui le poursuivaient. |
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Début de l' ère actuelle | ||||||||
25 ap
JC à 240 ap JC |
Empire des Kushan ou Koushâna ou Kouchanes ou Kouchans (capitales | |||||||
Kapiça, actuelle Begram en Afghanistan, et
Peshawar dans le Gandhara, au Pakistan). Fondé par Kujula Kadphises, vers
l'an 25, par regroupement des 5 tribus yuezhi (ou yue-tche). Comprend
l'Afghanistan, le Khorassan, la Transoxiane, le Pakistan et l'Inde du
nord-ouest à son apogée. L'art des Kushan comporte deux écoles, celle de Mathura (sud de Delhi) d'inspiration indigène, et celle de Gandhara (au nord-ouest du Pakistan actuel, région de Peshawar, et à l'est de l'Afghanistan) soumise aux influences grecque et bactrienne. Premières représentations de Bouddha sous forme humaine (art gréco-bouddhique). Les documents kushan découverts en Inde sont écrits en langage gandhari, issu du sanscrit (langue indo-européenne), et utilisent une écriture ancienne appelée kharoshti. En Bactriane les documents officiels sont en langage appelé bactrien (proche de l'iranien) et sont écrits en caractères grecs. Religions : bouddhisme (Hinayana), zoroastrisme, cultes locaux. |
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Sites archéologiques : 1- Surkh Kotal en Afghanistan (nord de Kabul), culte royal de Kanishka ; à l'extérieur autre temple avec un pyrée, autel du feu mazdéen (1er siècle ap.J.C).. 2- Temples bouddhiques de Kara Tepe et de Fayaz Tepe, et stupa de Zurmala à Termez (sud Ouzbékistan). 3- Tillia Tepe (Afghanistan), sépultures de princesses scythes ou yuezhi (yue-tche) des 1er et 2ème siècles ap JC et trésor de Tillia Tepe. A Begram (résidence d'été des souverains kushan au nord de Kabul), découverte du Trésor de Begram, daté du début du 2ème siècle ap JC. Entre 224 et 240 ap JC, les Kushan sont vaincus par les Sassanides et deviennent leurs vassaux. La dynastie kushan est remplacée par la dynastie des Kidarites (vers 360), dynastie yuezhi (yue-tche). En 484 le Khorassan puis les autres territoires sont pris par les Hephthalites au détriment des Sassanides. |
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48 ap JC | Une partie des Xiongnu (ou Hiong-nou ou Khunnu) se | |||||||
soumet aux Han postérieurs : ce sont les Xiongnu méridionaux qui s'établissent
dans l'actuelle Mongolie Intérieure. |
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49 ap JC | Affaiblis par les Chinois | |||||||
(dynastie des Han postérieurs) et par les
alliés des Chinois, les Wuhuan et les Xianbei (ou Sien-pei), les Xiongnu (ou
Hiong-nou ou Khunnu) septentrionaux (installés sur les rives de l'Orkhon)
cessent d’être menaçants. Le site archéologique Xiongnu découvert à Noïn Ula près d'Ulan Bator est daté du 1er siècle après JC. Il comporte la tombe du roi (chan-yu) Wu Shuliu mort en 14 ap JC. De la même époque : nécropole d'Egiin Gol en Mongolie septentrionale. Egalement nécropole de Gol Mod dans la province de l'Arkhangaï ( environ 50 après J.-C.). |
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73 ap JC | Conquête du bassin du Tarim par les Han | |||||||
postérieurs sur les Xiongnu (ou Hiong-nou ou Khunnu) - (général chinois Pan Tch’ao, mort en 102). | ||||||||
78 à 101 | Règne de Kanishka, roi des
Kushan. |
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L'empire des Kushan atteint son apogée. Foyer
de développement du bouddhisme. Chronologie contestée : la fourchette du début de règne de Kanishka va de 78 à 127 de notre ère selon les auteurs. |
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148 | An Shigao, qui est Parthe, arrive | |||||||
en Chine dans la capitale Luoyang et commence à traduire en chinois les textes bouddhiques sous le règne de l'empereur Huangdi. Autres traducteurs : le marchand parthe An Xuan, puis un Scythe, Zichan. | ||||||||
155 | Les Xiongnu (ou Hiong-nou ou Khunnu) septentrionaux sont écrasés par les Xianbei | |||||||
ou
Sien-pei (m) qui sont originaires de la région du Grand Khingan aux
confins de la Mongolie et de la Mandchourie et qui formèrent une
confédération du 1er siècle avant au 3ème siècle après JC. Les Xianbei semblent être les ancêtres des Mongols historiques. |
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206 | Défaite des Wuhuan sous la pression des | |||||||
Chinois et des Xianbei (ou Sien-pei). Les Wuhuan dominent au cours du 2è siècle au sud du Grand Khingan. | ||||||||
215 à 274 | Vie de Mani, fondateur de la religion manichéiste. | |||||||
Né en Mésopotamie, encouragé par le roi sassanide Chapur 1er, il fut écorché vif et décapité en 274. Tous ses écrits furent détruits. Religion dérivée du gnosticisme, fortement dualiste (opposition éternelle du Bien et du Mal). La religion s'est répandue en Sogdiane, en Sérinde et au nord des Tien-Chan. Religion adoptée par les Ouïghour avant leur conversion à l'islam. | ||||||||
224 à 642 | Empire sassanide. Ardechir fonde | |||||||
la dynastie des Sassanides en se faisant
proclamer héritier de l'empire perse. Il s'empare de la Bactriane et affirme
sa souveraineté sur les Kushan. Les Sassanides annexent le pays des Kushan ainsi que la Transoxiane. Capitale Ctésiphon, religion zoroastrienne. |
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270 | Zénobie, reine de Palmyre | |||||||
308 à 329 | Lieou Yuan, chan-yu des Xiongnu (ou Hiong-nou ou Khunnu) méridionaux, | |||||||
fonde la dynastie des Han du Nord (= Pei-han)
ou Tchao antérieurs (= Ts'ien Tchao), comme héritière des Han. Capitales
Taiyuan et P'ing-yang (actuelle Pingyao). Son fils Lieou Tsong (310-318) fut
l'Attila de la Chine. Les Chinois de la dynastie Jin (ou Tsin) méridionaux (ou orientaux) sont obligés d'émigrer au sud du Yangzi. Nankin devient leur capitale pour 3 siècles (de 317 à 589). |
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330 | Constantinople, capitale de l'Empire romain d'Orient (empire byzantin). | |||||||
330 à 350 | Dynastie des Tchao postérieurs (Heou Tchao) | |||||||
(fondée par les Xiongnu ou Hiong-nou ou
Khunnu), capitales Yé (actuelle Anyang) et Luoyang. Le roi Che Hou (334-349), débauché mais protecteur du bouddhisme, fait assassiner son fils, ce dernier véritable monstre qui faisait "rôtir et servir à table les plus jolies de ses concubines". D'autres royaumes turco-mongols ont été créés dans la Chine du Nord au 4ème siècle, aussi instables qu'éphémères. C'est la période des Seize Royaumes des Cinq Barbares. |
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366 | Yue Zun, moine bouddhiste, commence à | |||||||
creuser les grottes de Dunhuang (grottes de Mogao) et à les ornementer. | ||||||||
370 | Les Huns franchissent la Volga, puis le | |||||||
Don et entrent en contact avec le monde germanique : ils repoussent les Ostrogoths vers l'ouest. Début des "Grandes Invasions" ou "Grandes Migrations" en Europe (376 : les Wisigoths franchissent le Danube. Le 31 décembre 406 : les Vandales, les Suèves et les Alains franchissent le Rhin gelé à Mayence). | ||||||||
380 à 454 | Vie de Nestorius, patriarche chrétien de Constantinople. | |||||||
Contre la théorie du concile de Nicée (le
Christ a une nature divine et une nature humaine réunies en une seule
personne), Nestorius prétend que les deux natures du Christ sont distinctes
et indépendantes et que la Vierge Marie n'est pas la mère de Dieu, mais du
seul homme Jésus (il voulait écarter l'assimilation de la Vierge Marie avec
Isis dont le culte était en pleine expansion). Doctrine condamnée en 431 par
le concile d'Ephèse ; les nestoriens sont considérés comme des dyophysites et
donc hérétiques par l'Eglise catholique. En 424 le catholicos nestorien de Séleucie-Ctésiphon se déclare indépendant de Rome. En 750 le catholicos nestorien s'installe à Bagdad. |
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Au cours du 5ème siècle, le nestorianisme se
répand en Perse puis en Asie centrale. Se convertissent au nestorianisme au
11ème siècle : les Kereyit, les Naïman, les Öngüt. On a retrouvé une stèle
érigée en 781 à Xi'an qui évoque en chinois et en syriaque l'implantation du
nestorianisme en Chine. Déclin de cette religion à partir du 16ème siècle. Les nestoriens actuels sont représentés par l'Eglise chaldéenne (d'obédience catholique romaine) et par l'Eglise assyrienne (les deux sont implantées notamment en Irak, diaspora importante). |
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386 à 534 | . | En Chine du Nord (dans l'actuel Shanxi), dynastie | ||||||
des Wei du Nord, fondée par les Toba ou T’o-pa
ou Tabgatch (t). Rôle culturel important (grottes bouddhiques de Yungang/Datong, de Longmen/Luoyang, de Maijishan/Tianshui ). Capitale : Datong (ex-Pingcheng), puis Luoyang. En 534, division en 2 branches : les Wei orientaux (534-550), capitale Yé (Anyang), et les Wei occidentaux (534-557), capitale Chang'an. |
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407 à 552 | Domination des Jouan-Jouan ou Ruan-Ruan | |||||||
ou Avar (nom que leur voleront les Avars
d'Occident) (m). Les chefs portent le nom de khan et de kaghan (= chan-yu chez les Turcs) |
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440 à 565 | Les
Huns Hephthalites ou Huns blancs (t) conquièrent la Transoxiane, le
Khorassan, la Bactriane (contre les Sassanides), établissent leurs capitales
à Bactres et près de Herat, poursuivent leur conquête à Kabul et en Inde avec
comme capitale Sialkot au Pendjab. Ils détruisent l’empire gupta en
480. Souverain hephthalite Mihirakoula, 502-530. |
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441 | Attila chef des Huns noirs passe le Danube et ravage la Thrace. | |||||||
451 | Attila est arrêté à Campus Mauriacus | |||||||
près de Troyes (bataille dite des "Champs Catalauniques"), par une armée romano-barbare dirigée par Aetius. | ||||||||
452 | Attila arrêté devant Rome par le pape saint Léon le Grand. | |||||||
453 | Attila meurt en Pannonie (actuelle Hongrie). | |||||||
Ont survécu : les Huns Outourgour et les Huns Koutrigour au nord de la mer Noire. | ||||||||
476 | Fin de l'Empire romain d'Occident | |||||||
552 à 744 | Fondation de l’empire des Tujue ou T’ou-kiue, du mongol | |||||||
«Türküt» pour « les turcs » = les
forts). Eux-mêmes s'appellent Kök Türk, les Turcs bleus, c'est-à-dire
"célestes". Ce sont des forgerons de l’Altaï (ils descendent des
Xiongnu). Origine mythique : un jeune enfant est abandonné et élevé par une
louve dans une caverne. Il s'unit à elle, naissance de 10 garçons, ancêtres
des Tujue. Dans l'armée des Tujue, une tête de loup en or décore les
étendards et les guidons. Influencés par les Sogdiens. En 552, Bumin, chef Tujue, prend le titre de kaghan et conserve le siège de l’empire sur le haut Orkhon, future Karakorum (dans la région appelée par les Tujue "forêt de l'Ötüken"), après avoir vaincu les Jouan-Jouan et s'être allié à la Chine des Si-Wei ou Wei occidentaux, par mariage avec une princesse wei. Au plus fort de sa prospérité l'empire tujue s'étend de la Mandchourie à la mer Noire. L'empire tujue est également appelé kaghanat turc ou khanat turc. |
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553 à 572 | Règne de Mou-han fils de Bumin. Il désigne son oncle Istemi pour le représenter | |||||||
à l’ouest. Division de l'empire en deux :
khanat des Tujue occidentaux ou On Oq (= dix flèches, région de l'Ili, du
Tchou, du Talas) et khanat des Tujue orientaux (Mongolie). Monument de Bugut sur un affluent de la Selenga, (à 170 km des futurs monuments de l'Orkhon ou de Kocho Tsaidam) : stèle posée sur une tortue, précédée de 270 balbal, pierres dressées représentant des ennemis tués ; texte en sogdien ; il s'agit d'une épitaphe de Mou-han Kaghan. |
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565 | Les Tujue (ou T’ou-kiue) et les Sassanides battent les | |||||||
Hephtalites, qui disparaissent. Puis renversement d'alliance en 568 : les Tujue (ou T’ou-kiue) s'allient aux Byzantins contre les Iraniens (ambassade du Byzantin Zémarque qui décrit la richesse à la cour d'Istemi). |
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565 à 803 | Les Avars (m), descendants des Jouan-Jouan, | |||||||
partent de la mer Noire et occupent le Hongrie. Sont soumis par Charlemagne. | ||||||||
588 | Les Tujue (ou T’ou-kiue) occidentaux envahissent la Bactriane. | |||||||
618 à 907 | Dynastie chinoise des Tang. | |||||||
620 - 630 | Règne du kaghan tujue (ou t'ou-kiue) nommé El Kaghan (ou Hie-li en chinois). Guerre contre la Chine, défaite des Tujue. | |||||||
626 à 1030 | Empire des Khazar, au | |||||||
nord du Caucase, entre Volga et Don. Ce sont des Turcs, ils descendent des Huns occidentaux, ils favorisent le judaïsme. | ||||||||
629 à 645 | Voyage du moine bouddhiste | |||||||
chinois Xuan Zang à partir de Xi'an, puis Turfan, Talas, Tachkent, Bactres, le Kapiça, la Birmanie et retour, aventure retracée plus tard au 16ème siècle par Wu Cheng'en dans "La pérégrination vers l'Ouest" (ou Xiyu Ji). | ||||||||
630 à 680 | les Tujue (ou T’ou-kiue) orientaux sont soumis à la Chine des Tang | |||||||
632 | mort de Mahomet | |||||||
632 à 647 | Les oasis du bassin du Tarim | |||||||
se soumettent à la Chine, notamment les 4 garnisons : Kucha, Kachgar, Khotan et Karachar ; fin de la culture indo-européenne de la Sérinde (fresques de Kizil près de Kucha, à voir dans les musées de Berlin et Saint Pétersbourg, fresques de Bezeklik et ruines de Gaochang près de Turfan). | ||||||||
636 | Victoire des Arabes à Yarmuk contre les Byzantins | |||||||
637 | Victoire des Arabes à la | |||||||
bataille de Qadisiya, fin de l’empire sassanide ; l’Iran occidental est conquis par les Arabes. Défaite définitive des Sassanides à Néhavend (près de Hamadan) en 642. Le dernier empereur sassanide Yazdegird III est assassiné à Merv en 649. | ||||||||
657 | les Tujue (ou T’ou-kiue) occidentaux (avec son | |||||||
kaghan Ho-lou) sont anéantis par les Chinois aidés des Ouïghour et d’une
tribu de l’ouest, les Karluk, sur la rivière Borotala, près du lac Ebinor en
Dzoungarie. Pendant quelques années la Chine est maître du Turkestan occidental (661-666) |
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661 | Etablissement du califat arabe par la | |||||||
dynastie des Omeyyades à Damas, origine de la scission sunnites - chiites. | ||||||||
679 à 850 | Les Bulgares fondent un royaume dans l’ancienne Moesie. | |||||||
Origine turque, rattachés aux Huns Koutrigour | ||||||||
680 à 744 | Second empire tujue (ou t’ou-kiue). Rétablissement de la puissance | |||||||
des Tujue, par le kaghan Elterich dit Kutlug
(le Fortuné), aidé de Tonyukuk, son conseiller et commandant des armées.
Inscriptions runiques, notamment celles de l’Orkhon (à Kocho Tsaidam) : 2 stèles, la seconde datant de 734 en mémoire de Bilge Kaghan, 89 lignes écrites au moyen d' un alphabet turc (adapté de l'araméen), de grande qualité littéraire ( "Mes yeux qui voyaient sont devenus sans vue, ma sagesse qui savait est devenue sans savoir"). |
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712 | Prise de Samarkand par l’Arabe Qutaiba, gouverneur du Khorassan , au service du calife omeyyade. | |||||||
716 à 734 | Règne de Bilge kaghan, Tujue (ou T’ou-kiue) | |||||||
744 | Le dernier kaghan des Tujue (ou T’ou-kiue) est tué par les Basmil. Les Karluk et les Ouïghour se révoltent également. | |||||||
744 à 840 | L’empire ouïghour se substitue à l’empire | |||||||
des Tujue (ou T’ou-kiue). Les Ouïghour sont turcs, de religion manichéenne. La capitale, Ordu Balik (= Kara Balgassun) , est près de la future Karakorum, dans la région sacrée qu'ils appellent Ötüken. Les Ouïghour descendent des Ting-ling, eux-mêmes descendant des Xiongnu. Ils forment une tribu des Oghuz. Ils se proclament héritiers des Tujue (ou T’ou-kiue). Ils adoptent dans un premier temps l'alphabet turc runique et composent des inscriptions sur des stèles de pierre comme les Tujue. Puis l’écriture ouïghour remplace le vieil alphabet turc ; elle sera transmise aux Mongols. Influencés par les Sogdiens, les Ouïghour sont les "professeurs de civilisation" des états turco-mongols, y compris celui de Gengis Khan. Vers 1300, l'Oghuz-name (épopée des Turcs occidentaux) est écrite en ouïghour. | ||||||||
750 | Fin du régime des Omeyyades | |||||||
(capitale Damas), victoire des Abbassides
(capitale Bagdad). Prise de Merv par Abu Muslim (t) en 748, puis il marche
sur l'Irak, le calife omeyyade s'enfuit en Egypte où il est assassiné. Abu Muslim est nommé gouverneur du Khorassan par le calife abbasside. |
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750-1258 | Califat arabe des Abassides, descendants d'Abbas, oncle de Mahomet. Capitale Bagdad. | |||||||
751 | Bataille du Talas (rivière) au nord de la Transoxiane | |||||||
(près de l'ancienne ville de Djambul,
antérieurement appelée Aoulié-ata, et actuellement redevenue Taraz,
Kazakhstan ; ne pas confondre avec la ville de Talas, en Kirghizstan) : les
Chinois sont vaincus par les Arabes d’Abu Muslim, commandés par le général
arabe Ziyad ibn Salih, alliés aux Turcs Karluk qui habitaient le Tarbagataï.
(Le papier fait son entrée dans le monde arabe). Fin du rêve chinois sur l’Asie centrale. Cette bataille fixe pour l'avenir la limite des zones d'influence respectives des Arabes et des Chinois. Abu Muslim, devenu héro, est égorgé par les Abbassides, son corps est jeté dans le Tigre en 755. Les Mazdéens essaient de se révolter et finissent par disparaître devant l'islam. |
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757 | Les Ouïghour conduits par leur kaghan | |||||||
Bayan Tchor (747-759) aident la dynastie chinoise des Tang à reprendre la ville de Luoyang et ensuite traitent la Chine en vassal. | ||||||||
810 - 870 | Al-Bukhari né à Boukhara fait la recension des | |||||||
hadith (les actes et les dits du Prophète Mahomet). De même al-Muslim (817-875) né à Nichapur (Khorassan). | ||||||||
840 | L’empire ouïghour est renversé par les Kirghiz (t) | |||||||
(qui vivaient sur le moyen Ienisseï, région de
Minoussinsk et qui plus tard, en 924, seront rejetés à nouveau vers les
steppes de l’Ienisseï par le peuple mongol des Khitan. Les Kirghiz sont
décrits par les Chinois comme des "hommes blonds, aux yeux bleus",
ils parlent turc. Aujourd'hui, ils ont un type mongoloïde, car largement
métissés avec les Mongols. Ils furent chassés de leur pays par les Russes au
16ème siècle et s'installèrent à l'est du Ferghana, qui forme aujourd'hui le
Kirghizstan). Les Ouïghour s’installent en 840 au Xinjiang, royaume de Khocho, capitales Bechbalik et Karakhodja (actuelle Gaochang près de Turfan), et au Gansu (T’ouen-houang, actuelle Dunhuang) de 848 à 1028. En 1028, ils sont vaincus par les Tangut. Les descendants des Ouïghour du Gansu sont appelés aujourd'hui les Sari Ouïghour (Ouïghour jaunes). |
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845 | Edit de proscription contre les religions | |||||||
étrangères pris par l'empereur chinois Wou-tsong (dynastie Tang) sous l'influence des confucéens et des taoïstes : le bouddhisme, le nestorianisme, le manichéisme sont interdits. Fin du manichéisme, y compris chez les Ouïghour. Le bouddhisme se développe peu après sous le règne du nouvel empereur. | ||||||||
846 | Mort d’Al Khwarizmi, grand mathématicien (algorithme, algèbre). | |||||||
859 - 940 | Vie de Rudaki, premier grand poète persan, né au Tadjikistan actuel, poète officiel de l'émir Samanide nommé Nasr II. | |||||||
868-904 | Règne de la dynastie des
Toulounides en Egypte, fondée par le fils d'un esclave turc, Ibn Tulun. (mosquée Ibn Tulun au Caire). |
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870 - 950 | Vie d' Al-Farabi (t), philosophe platonicien, né près de Boukhara. | |||||||
875 à 999 | La Transoxiane est gouvernée par la maison | |||||||
iranienne des Samanides, qui sont émirs dans le
cadre du califat de Bagdad (religion : islam sunnite, langue : farsi (ou
adjemi, ou persan, ou aujourd'hui, tadjik), capitale Boukhara. Âge d'Or de
l'Islam médiéval. Sont opposés aux Bouyides, dynastie iranienne occidentale.
Cet émirat samanide est aujourd'hui revendiqué par les Tadjiks comme leur
premier état national. La monnaie tadjik est actuellement le samani. Vers 892 construction du mausolée d'Ismaïl le Samanide à Boukhara. |
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880 | Les Tang sont sauvés d’une révolte grâce à l’aide des Turcs Cha-t’o. | |||||||
889 à 1122 | Les Petchénègues s’installent en | |||||||
Lébédia, au dessus de la mer d’Azov, à la place des Magyars. Ce sont des Turcs, ayant fait partie de la confédération des Tujue (ou T’ou-kiue) occidentaux. Décimés par le byzantin Jean II Comnène en 1122. | ||||||||
899 | Les Hongrois ou Magyars s’installent en | |||||||
Hongrie, puis ravagent l’Occident jusqu’en 955 - pillage de la Champagne en 926 et 937 (écrasés par Othon 1er de Germanie à Augsbourg). Ce sont des Finno-ougriens, avec une aristocratie turque onoghour. La destinée de ce peuple sera changée lorsque le roi Vaïk se fera baptiser : il sera Saint Etienne (997 - 1038). | ||||||||
907 | En Chine, chute de la dynastie des Tang, éclatement | |||||||
de l'empire chinois. Au Turkestan, de nombreux sites bouddhistes seront peu à peu recouverts par les sables du désert. | ||||||||
907 à 1125 | En Chine du Nord, A-pao-ki, | |||||||
(chef du peuple mongol des Khitan basé au début
au Jéhol, nord-est de la Chine) fonde la dynastie Leao (Liao) en 907. (On dit les Khitan en chinois, ou Khitaï en persan, turc ou arabe, ou Khitat au pluriel et Khitan au singulier en mongol ). En 936 les Chinois de la dynastie Heou-Tsin donnent par reconnaissance le nord du Hebei et du Shanxi aux Khitan (d’où le nom de Cathay donné à la Chine du Nord au Moyen Âge). Capitale Pékin. Règne de 936 à 1125. En 1125 les Khitan sont battus par les Djürtchät (prise de Pékin en 1122). |
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924 | Le peuple des Khitan | |||||||
pénètre en Mongolie et bat les Kirghiz, lesquels sont refoulés vers les steppes de l'Ienisseï. | ||||||||
932-1020 | Vie de Firdusi, né au Khorassan, | |||||||
auteur du Chah-name ou Livre des Rois, épopée
iranienne. A vécu à la cour de Ghazni. Sa statue a été érigée après 1991 sur une place à Duchanbé (Tadjikistan). |
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950 | Une des tribus oghuz, celle des Kinik, | |||||||
s'établit sur la rive droite du Sir Darya, dans
la région de Djend, près de Perowsk (Perowsk = actuelle Kyzl Orda ou
Qyzylorda, Kazakhstan). Leur chef s'appelle Seldjük, fondateur de la tribu
des Seldjoukides. Il eut comme fils Arslan Mikhaïl et Arslan Ismaïl. Arslan
Mikhaïl eut comme fils Toghrul (= Faucon) et Tchakri (= Epervier). Les Seldjoukides sont des Turcs appartenant au groupe Oghuz, connus à partir de l’époque gengiskhanide sous le nom de Turkmènes ou Turcomans. |
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960 à 1279 | Avènement de la dynastie chinoise des Song, | |||||||
qui essaie de récupérer la Chine du Nord aux
Khitan, mais en vain. De 960 à 1127 : Song du Nord (capitale Kaifeng). En 1127 les Song sont repoussés au sud du Yangzi par les Djürtchät. De 1127 à 1279 : Song du Sud (capitale Hangzhou à partir de 1132). En 1279, les Song sont définitivement vaincus par Khubilaï, petit-fils de Gengis Khan. |
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961 | Alp Tegin, ancien commandant | |||||||
de la garde des Samanides (c'est un mamelouk), se fait nommer gouverneur du Khorassan, puis ses descendants fondent à Ghazni en Afghanistan, un état vassal des Samanides (dynastie ghaznévide). La langue est le persan. | ||||||||
969-1171 | Règne en Egypte de la dynastie | |||||||
des Fatimides de religion chiite (ismaélienne). D'origine berbère, ils fondent la capitale Le Caire. | ||||||||
973 - 1058 | Vie d’Al-Biruni, grand savant musulman du Kharezm, mort à Ghazni en 1058. | |||||||
980 - 1037 | Vie d’Ibn Sina (Avicenne) | |||||||
né près de Boukhara, philosophe et médecin iranien. | ||||||||
990-1227 | En 990, fondation du royaume | |||||||
tangut de Si-hia ou Xixia dans l'Ordos et les Monts Alachan, capitale Ning-hia ou Ningxia (actuelle Yinchuan). Les Tangut sont cousins des Tibétains. Ils forment une troisième Chine à côté des Song et des Khitan (ou plus tard des Jin). Vaincus par les Mongols de Gengis Khan en 1227. | ||||||||
995 à 1077 | Deuxième dynastie éphémère des Kharezm-chah | |||||||
(turcs musulmans). Réunification des 2 moitiés du royaume, le Sud et le Nord, capitale Gurgendj (= Urgench, actuelle Kohne-Urgench, Turkmenistan) qui devient un centre culturel. Deviennent vassaux des Ghaznévides, puis en 1043 vassaux des Seldjoukides. La langue du Kharezm est le persan. | ||||||||
999 - 1150 | Le Khorassan passe aux mains des Ghaznévides, | |||||||
Turcs islamisés. Mahmud de Ghazni (999-1030), un des grands princes de l'Islam, au caractère parfois excessif, - il jeta al-Biruni par la fenêtre -, conquiert l’Inde et se bat contre les Karakhanides. Le Kharezm est vassalisé. Dalles scuptées et peintures de Ghazni et de Lachkari Bazar à Bust. Les Ghaznévides seront évincés par les Ghurides. |
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999 à 1211 | La Transoxiane est gouvernée par la dynastie des | |||||||
Karakhanides. Ce sont des Turcs islamisés
(issus de la tribu des Karluk, groupe des Oghuz), déjà maîtres de la
Kachgarie. Fin de la domination iranienne, début de la domination turque. Le
premier khan s'appelle Bughra Khan Harun (Bughra = chameau étalon). Son père
Satuk Bughra Khan s'était converti à l'islam en 960 en entraînant son peuple.
Essor de la littérature en langue turque : "Dictionnaire turc" de Mahmud el-Kachgarie (ou Mahmud al-Kashgarli, 1008-1105, tombeau près de Kashgar), "Le Livre de la sagesse" de Ahmet Yassavi (poète mystique) mort en 1166, tombeau dans la ville de Turkestan (ex Yassi) au Kazakhstan. En 1025 les Karakhanides deviennent vassaux des Ghaznévides, en 1074 ils deviennent vassaux des Seldjoukides, et en 1141 vassaux des Kara Khitaï. C'est le karakhanide évolué qui est aujourd'hui parlé au Xinjiang et non le ouïghour. |
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Capitales : pour la partie orientale, Balasagun (Kirghizstan, à 12 km au sud-est de Tokmak ; il reste la tour Burana et diverses ruines) et Kachgar (Xinjiang). Pour la partie occidentale, Uzgend ou Özgön (Kirghizstan, à 60km de Osh ; il reste un minaret et trois mausolées), puis Samarkand (Ouzbékistan) . | ||||||||
1018 - 1091 | Vie de Nizam al-Mulk né à Tus | |||||||
(Khorassan), iranien, grand-vizir des Seldjoukides et auteur du Siyaset-name ("Livre de politique"). | ||||||||
1025 | Arslan Israël et ses troupes (Seldjoukides) | |||||||
émigrent en Azerbaïdjan au sud du Caucase ; ils sont à l'origine des Sedjoukides d'Anatolie. | ||||||||
1040 | Les Ghaznévides sont battus par | |||||||
les Seldjoukides commandés par le khan Toghrul Beg (= Faucon), petit-fils de Seldjük, à la bataille de Dandanakan près de Merv. Ils perdent le Khorassan. | ||||||||
1050 - 1123 | Vie de Omar Khayyam, à Nichapur, Iran ; mathématicien et poète. | |||||||
1054 à 1222 | Les Kiptchak (en grec Coman, en | |||||||
russe Polovtse) s’installent au nord de la mer Noire à la place des Petchénègues. Ce sont des Turcs du groupe Kimäk venant du moyen Irtych. Donneront leur nom au khanat gengiskhanide de Kiptchak ou de la Horde d’Or. Ils sont chrétiens. Le coman était un idiome international. | ||||||||
1055 | Le khan seldjoukide Toghrul Beg | |||||||
se convertit à l'islam et répond à l'appel du calife opprimé par les Bouyides. Il soumet toute la Perse, entre à Bagdad en 1055. Il dépose le dernier émir Bouyide. Il est reconnu par le calife abbasside comme sultan. Il fait d'Ispahan sa capitale. Il se marie à 70 ans avec la fille du calife. La langue officielle des Seldjoukides est le persan. | ||||||||
1058 - 1111 | Al-Ghazali, philosophe et théologien, né dans le Khorassan. | |||||||
1065 | Les Oghuz ou Ghouzz (t) à partir de la Mer d'Aral | |||||||
dévastent les Balkans, puis sont anéantis par les Petchénègues et les Kiptchak. | ||||||||
1071 | Bataille de Mantzikert (ou Malâzgerd ) | |||||||
en Arménie : l’empereur byzantin Romain IV
Diogène est fait prisonnier par le Seldjoukide Alp Arslan. Alp Arslan (= Lion héroïque, 1063 - 1073), est le fils de Tchakri Beg ; il est aussi le neveu et successeur de Togrul Beg. Maître de tout l'empire seldjoukide du Khorassan à l'Anatolie. Il meurt assassiné par un captif. Cette défaite de la chrétienté devant les musulmans est une des causes de la 1ère Croisade (1096-1099). En 1071 également les Turcs prennent Jérusalem qui était aux mains des Fatimides d'Egypte. En 1081 Nicée (Iznik) devient la capitale des Seldjoukides. |
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1089 | Prise de la Transoxiane par les Seldjoukides | |||||||
sous
le règne du sultan seldjoukide Malik
chah (1073 - 1092). Malik Chah reçut du calife la garde des villes saintes de
La Mecque et de Médine. Ses successeurs eurent des rapports difficiles avec le califat abbasside de Bagdad gouvernant l'Iraq Arabi (= Mésopotamie). |
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1091 à 1122 | Les Petchénègues sont anéantis par | |||||||
les Byzantins et par les Rus et les Kiptchak. | ||||||||
1092 | Partage
de l’ empire seldjoukide en trois : - le sultanat de Perse (qui dura à l'est, au Khorassan, jusqu’en 1157 avec le sultan Sandjar, et en Iraq Adjemi jusqu'en 1194), - les royaumes de Damas et d'Alep (Syrie) qui durèrent jusqu'à leur annexion par l'Egypte de Saladin en 1174 (Damas) et 1183 (Alep), - le sultanat d’Asie Mineure ou sultanat de Rum (ou Roum, |
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c'est-à-dire de Romanie), capitale Nicée
(actuelle Iznik) de 1081 à 1097, puis Konya, ancienne Iconium (le sultanat
dura jusqu’en 1302). La langue officielle de la cour seldjoukide de Konya est le persan jusque vers 1275. |
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1092 | Après la mort de Malik chah en 1092, et la division de | |||||||
l'empire en trois, décadence des Seldjoukides de Perse sous Mahmud (1092-1094) et Barkyaruk (1094-1104). Puis restauration avec Muhammad 1er (1105-1108). Ensuite les sultans ne gouvernent plus que l'Iraq Adjemi (capitale Hamadan) jusqu'en 1194. A l'est le Khorassan (résidence principale Merv) est gouverné par le dernier grand Seldjoukide, le sultan Sandjar (1118-1157), le plus jeune fils de Malik chah. | ||||||||
1097 | Arrivée de la 1ère Croisade en Asie Mineure. Prise par les Croisés | |||||||
de Nicée en mai 97, d'Antioche en juin 1098
(ces 2 villes prises aux Seldjoukides), et de Jérusalem le 15 juillet 1099
(Jérusalem appartenait alors aux Arabes égyptiens, dynastie des Fatimides,
qui l'avaient prise aux Seldjoukides en août 1098). Création par les Francs de la principauté d'Antioche, du royaume de Jérusalem, du comté d'Edesse et du comté de Tripoli. L'occupation franque va durer près de 2 siècles (jusqu'en 1291). |
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1102 - 1130 | Règne d'Arslan Khan (Karakhanide), intronisé par le seldjoukide | |||||||
Barkyaruk, son suzerain ; c'est une période dorée pour la Transoxiane. Construction du minaret Kalyan à Boukhara. | ||||||||
1115 à 1234 | Les Djürtchät (ou Jou-tchen ou Djurchen | |||||||
ou Nüzhen ou Ruzhen) - peuple toungouse du
nord-est mandchourien - conquièrent le royaume des Khitan (prise de Pékin en
1122), puis celui des Song du Nord (prise de Kaifeng en 1126). Les Song se
réfugient au sud du Yangzi (en 1132 Hangzhou devient la capitale des Song de
Sud). Les Djürtchät forment la dynastie Jin (ou Kin ou Chin ou "Rois d'Or"), de 1115 à 1234 – sont les ancêtres de la future dynastie mandchou des Qing (1644-1912). En 1234 ils sont vaincus par les armées mongoles d'Ögödeï et de Tului. |
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1124 | Mort de Asan Sabah, | |||||||
le Vieux de la Montagne, chef de la secte chiite des Ismaéliens, connue sous le nom de secte des "Assassins" (mot emprunté à l'arabe "hachchachi" = consommateur de haschisch). Il fit régner la terreur depuis sa capitale Alamut (au Mazenderan, sud Caspienne). | ||||||||
1127 - 1156 | Règne du chah Atsiz sur le | |||||||
Kharezm. Il est petit-fils d'un esclave turc, intronisé par le sultan seldjoukide Sandjar. Puis se rallie aux Kara Khitaï. De même que son fils Il-Arslan (1150 - 1172) et son petit-fils Tagach (1172 - 1200). | ||||||||
1130 à 1211 | Suite à leur expulsion de Chine du Nord | |||||||
par les Djurchät, les Khitan émigrent à l'ouest. Leur chef Ye-liu Ta-che (ou Eliuy Dashi) fonde l’empire kara-khitaï ou des Khitans Noirs (ou Liao occidentaux), aux dépens des Karakhanides orientaux (Issiq Kul et Kachgarie), puis occidentaux (Transoxiane) ; de culture chinoise, de religion bouddhiste et bienveillants pour le christianisme nestorien ; le souverain prend le titre de Gür khan. | ||||||||
1138 | Paix entre le royaume Jin et l’empire chinois des Song. | |||||||
1141 | Bataille de Katwan, près de | |||||||
Samarkand. Le
sultan Sandjar (Seldjoukide) est battu par Ye-liu Ta-che (Kara
Khitaï). La Transoxiane passe aux mains des Kara Khitaï. Recul de l'islam,
mais pas de persécutions anti-islamiques avant Kütchlüg en 1211. Les
Seldjoukides sont désorganisés et le sultan Sandjar meurt en 1157. Fin du
sultanat seldjoukide de Perse. La victoire des Kara Khitaï à Katwan est à l'origine de l'une des légendes du prêtre Jean (l'autre se situant en Afrique), lequel viendrait au secours de la chrétienté d'Occident, par la création d'un second front contre les musulmans. |
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1150 à 1215 | Les Ghaznévides (t) sont évincés par la dynastie | |||||||
des Ghurides (i) en Afghanistan : minaret de Djam. Les Ghurides sont vaincus par Muhammad, chah du Kharezm, en 1215. | ||||||||
i-e = indo-européen | t = turc | i = iranien | m = mongol | |||||